On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Groot10
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Topsit10
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Topsit11
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Topsit12
compteur


 
Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

Partagez
 

 On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Empty



 ❝On ne tase pas les esquimaux!❞
Aslak Einarsson, Dane Whitman, Darcy Lewis & Lilwell Freyson






On était presque à mi janvier, le ciel était clair, quelques nuages le parsemant par-ci par-là. L'air était p... Un bruit de circulation routière vint briser le joli rêve de notre demi elfe favori, lui rappelant qu'il ne se trouvait plus à Utopia mais était retourné à New York pour quelques jours. Son séjour à Utopia avait été bref à vrai dire, mais au moins ses affaires étaient-elles posées quelque part. Pourquoi était-il donc à New York alors? C'était une très bonne question! Il ne se serait pas déplacé pour rien... Le problème c'est qu'il avait eu une nouvelle vision, à croire que celles-ci avaient fait sauter le bouchon de la bouteille où elles étaient contenues, vu le nombre d'entre elles qui lui arrivaient au cerveau ces derniers temps. Tout ça depuis qu'il avait retrouvé ses souvenirs à vrai dire. Par contre elles devaient tellement avoir été compressées dans cette fichue bouteille que certaines semblaient totalement amputée. Un peu comme celle avec Dane d'ailleurs. Cette fois-ci il avait juste eu l'occasion de reconnaître Central Park et d'entendre une horloge sonner 13h,  un vieux journal traînant sur un banc lui indiquant un jour. Bon il avait le temps, il n'était encore que 10h me direz-vous, mais il voulait être là bas en avance, sait-on jamais.

De plus, l'air frais de ce début de janvier lui ferait sans nul doute du bien. Aussi se leva t-il tout en s'étirant à s'en faire craquer les os. En quelques minutes il passa du stade "sortie du lit" à celui de "je suis frais et dispo. Il laissa rapidement tomber le petit déjeuner, son estomac était légèrement noué depuis cette vision, sans qu'il ne sache pourquoi. Il soupira en regardant par la fenêtre, la neige avait encore du tomber cette nuit, faute d'être restée sur le sol, celle-ci s’agglutinait sur les murets et les végétaux se trouvant principalement sur les balcons. Pas qu'il n'aimait pas la neige, au contraire. Son demi frère était en partie géant des glaces, et sa belle avait le pouvoir très "pratique" de pouvoir changer le sol de la salle du trône en patinoire improvisée dès qu'elle le souhaitait, et sans se soucier des éventuelles "victimes". Malgré cela jamais il n'avait eu le plaisir de voir le grand conseiller glisser lamentablement sur les fesses jusqu'au trône à cause de ça. Pas qu'il n'avait jamais marché dessus, au contraire! Il devait juste avoir un talent caché pour pouvoir marcher sur tout matériaux existant sans se ramasser lamentablement par terre. Lui lorsqu'il avait essayé ça n'avait pas vraiment eu le même effet. Mais passons, l'heure avançait et son pseudo rendez-vous à Central Park avec. Il se prépara à sortir tranquillement et pris le chemin du parc. Il arriva une bonne heure plus tard, chercha l'endroit en question pendant une bonne demi-heure et finit par trouver le banc avec le journal posé au même en droit, avec le même petit tas de pierre posé juste à côté du-dit banc, et les mêmes immeubles en fond. Enfin bref, il prit le journal, se posa sur le banc et attendit.  






© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia


Dernière édition par Lilwell Freyson le Sam 29 Nov - 22:56, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Empty

Jane avait récemment déclaré à Darcy que ses discutables goûts alimentaires finiraient par avoir sa peau. Ce qui, venant d'une femme qui considérait un latte, deux Pop Tarts et une brique de jus multivitaminé comme un petit-déjeuner tout à fait acceptable, faisait montre d'une scandaleuse mauvaise foi. Darcy n'avait pas manqué de le remarquer, quoiqu'elle s'était contentée d'un "Hu-hu" et d'un vague sourire, vu qu'elle était beaucoup trop occupée à remplacer sa playlist de bonne résolutions Darcy-va-faire-de-l'exercice par une playlist autrement plus réaliste Ce-qu'il-faut-écouter-en-buvant-du-chocolat-chaud.

Même si elle avait probablement voulu faire remarquer à sa stagiaire qu’elle risquait le scorbut si elle continuait à éviter les agrumes comme la peste, Jane avait, pour une fois, touché étonnamment juste. Mais pas de la manière dont elle l'avait cru. Tout avait commencé une heure et demie auparavant, à 8h43 très exactement, lorsque Darcy avait généreusement proposé de ravitailler la fine équipe. Laquelle se composait pour l'heure de ses trois membres initiaux, Thor étant parti on ne savait où, et Ian coincé au lit avec la grippe. Comme à l'accoutumée, la jeune femme s'était rendue au Starbucks situé au coin de la rue, commandant un latte au lait de soja et un brownie pour Jane, ainsi qu'un double expresso et deux cookies pour Erik. C'était là que les choses avaient commencé à se gâter. Parce que ces fichus imbéciles venaient de tomber à court du sirop à la crème brûlée  constituant l'essentiel de son breuvage favori de la semaine. Et Darcy Lewis refusait de se laisser gâcher une magnifique journée enneigée par manque de crème brûlée.

Elle était donc remontée au labo avec l’en-cas des deux astrophysiciens, leur signalant au passage qu'elle ressortait pour une emplette. Complètement plongés dans une discussion à propos d’une réaction thermique inopportune produite par le réacteur droit – ce n’était pas parce que Darcy ignorait toujours à quoi pouvait  bien ressembler le pont Rosen-Machin qu’elle n’avait pas appris en cours de route quelques termes techniques –, Jane et Erik lui avaient à peine accordé un regard. Ce qui n’était pas plus mal, vu qu’il neigeait abondamment, et que Jane aurait sans nul doute forcé sa stagiaire à rester à l’intérieur si elle en avait eu conscience.

Quoi qu’il en soit, la jeune femme était ressortie, et avait traversé plusieurs rues avant d’enfin trouver un café en mesure de lui préparer la boisson qu’elle réclamait. Et heureusement, parce qu’à ce stade, elle commençait à ressembler à une version plus colorée et dépourvue de carotte d’Olaf le bonhomme de neige. Décidant que couper par Central Park lui permettrait de gagner un peu de temps, Darcy marchait d’un pas tranquille, en dégustant à petites gorgées le café qui lui avait coûté tant d’efforts – ce qui du reste ne l’en rendait que meilleur – et avait coupé son Ipod pour écouter le bruissement de la neige qui tombait.

Et encore heureux, parce que sinon, elle n’aurait pas entendu le grondement. En croyant à peine ses oreilles, la jeune femme se retourna lentement.

Darcy avait vu bien des choses depuis qu’elle était arrivée à New York, y compris Iron Man loupant un virage et tombant lamentablement sur son postérieur. Naturellement, elle avait filmé la scène et l’avait postée sur Youtube mais, n’étant pas suicidaire, l’avait fait depuis un cybercafé de Brooklyn, sous le pseudonyme de P. Coulson.  Et pourtant, rien n’aurait pu la préparer à ce qu’elle avait à présent sous les yeux.

Un tigre blanc. Un putain de tigre blanc, en plein milieu de Central Park. Qui avait aplati les oreilles en arrière et commençait à feuler. Darcy, qui avait une certaine habitude des félins, réalisa que si la bestiole avait l’intention de se précipiter vers elle, ce ne serait certainement pas pour un gros câlin. Elle resta figée sur place, paralysée par la peur.



Revenir en haut Aller en bas
Dane Whitman
Dane Whitman
Feat : Luke Evans
Messages : 210
Race : Humain
Localisation : New-York
Emploi : Agent du S.H.I.E.L.D.


Feuille de personnage
Pouvoirs:
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Empty
"Ne bougez pas."

Une voix lourde et autoritaire se fait entendre derrière Darcy. Suit alors le crissement de grosses bottes dans la neige qui recouvrent tout Central Park et tout New York, avant que la jeune femme ne découvre une nouvelle forme à ses côtés. Humaine, cette fois-ci.

"Ne courez pas. Ne paniquez pas."

Son discours est plus calme, plus doux. Ses yeux sont rivés sur le terrible félin qui leur fait face, à quelques mètres. La bête continue de feuler, de se préparer à l'attaque ; elle n'a pas encore commencé. Ils ont encore une chance.

"Il irait plus vite que vous si vous couriez. Vous n'avez aucune chance de le battre à la course, ou au combat. Il va falloir crier, faire du bruit, lui envoyer quelque chose. Je le fixe, je le surveille : regardez autour s'il y a des pierres à lui envoyer. Faites-le. Maintenant."

Il dit vrai : son regard ne quitte pas le tigre blanc, même si ses mains bougent avec des gestes lents. Vêtu d'un long manteau sombre et chaud, il ouvre ce dernier et laisse découvrir un pull noir et un pantalon épais. Un coup de froid glisse sous ses vêtements, mais il n'y pense guère. Tout son esprit est concentré sur l'animal, et sur ce qu'il doit faire pour survivre à cette terrible rencontre. Doucement, ses doigts se posent sur le pommeau de la terrible Epée d'Ebène, cachée à l'intérieur de son manteau, et il la sort avec un très grand soin pour la tenir entre ses deux mains.

"Ne craignez pas l'épée. Ne me craignez pas. Je suis Dane Whitman, et je ne vous veux aucun mal."

Un vent frais passe dans ses cheveux sombres mi-longs, les décoiffant légèrement ; il s'en fiche encore. Il n'aurait jamais dû être là, mais il y est maintenant et il n'a plus de choix. Il doit la sauver et se sauver, maintenant.

"Est-ce que vous avez trouvé quelque chose ?"

Une heure plus tôt, Dane est sorti de son nouvel appartement, dans lequel il s'est récemment installé après que ses ennuis avec la police et les autres justiciers se soient apaisés. Arrivé depuis quelques mois à New York, revenu depuis quasiment un an dans le présent, il reprend enfin ses marques dans la "civilisation", et il apprécie sa nouvelle vie. Rien n'est simple, mais il est de plus en plus à l'aise dans cette période et dans ses nouvelles fonctions, professionnelles et "héroïques".

Lors d'une journée qu'il voulait uniquement axée sur la détente, Whitman a voulu retourner sur le lieu de ses premiers souvenirs à New York. Central Park n'a pas été le meilleur événement qu'il ait vécu ici, mais il est tombé sous le charme de cette étendue naturelle magnifique, surtout dans cet hiver gelé, qui recouvre de son manteau blanc toute la ville. Alors qu'il est encore tôt, et que le parc est globalement vide, il s'est enfoncé sur ses chemins glacés pour une petite ballade.

C'est là qu'il a vu Darcy et l'étonnant tigre. C'est là qu'il a décidé, malheureusement, de jouer une nouvelle fois au héros.

"Nous allons hurler ensemble, faire du bruit, et lui lancer ce que vous avez trouvé. Quand vous voulez."

La bête feule encore, elle sautera sous peu.
C'est quand Darcy veut... mais elle ne doit pas traîner non plus !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Empty

On ne tase pas les esquimaux !
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] ?c=isi&im=%2F9798%2F89579798%2Fpics%2F3206363965_1_2_mrRCUVFy

Il ne fallait jamais, au grand jamais, enfermer un lion. Derrière les barreaux, dans sa cage, il risquait à tout instant de se mettre à ruminer et à faire les cent pas, en se demandant comment s'échapper et parcourir de nouveau le monde. Et si, au passage, ceux qui l'avaient enfermé payaient les pots cassés, ce n'en serait que mieux. C'était un peu comme ça que se sentait John Drake, alias Aslak Einarsson en ce moment. Cantonné aux États-Unis d'Amérique, sur Terre, à cause du conflit entre HYDRA et le Monde Libre, il vivait très mal son impuissance. Malgré sa longue vie, son expérience certaine et ses grandes capacités, jamais il ne pourrait survivre en Russie s'il y allait: Crâne Rouge avait pris ses mesures, et même Thor et sa force ne suffiraient pas.

Ainsi, il passait le temps en attendant de voir comment les choses allaient se passer. Il flânait au Canada, au Mexique, dans les différents états américains à la recherche de passe-temps, d'occupations. Il fallait tout de même dire qu'après 3000 ans, les possibilités s'amenuisaient. Que faire quand on n'avait déjà presque tout vu, tout vécu ? Eh bien la réponse était assez simple, et était venue naturellement à l'Asgardien: se laisser aller. Profiter du courant et attendre. Tout vouloir prévoir conduisait généralement à un port d’œillères, et bien que la race équine soit tout à fait admirable, Einarsson n'était pas un herbivore, loin de là.
Ce jour là, New-York, car c'était bien là que se trouvait John Drake, était recouverte d'un épais manteau blanc, neigeux, aussi doux à regarder qu'à caresser. Les toits de la ville avaient pris plaisir à accueillir cette amie récurrente qui, chaque année, venait rendre visite sans crier gare. Dans les rues, les voitures se suivaient sans grand entrain, paralysées par le froid et la patinoire en laquelle la route bitumée s'était muée.

Aslak, quand à lui, venait d'acheter un petit pied-à-terre. Après tout, il n'avait pas encore décliné son identité, et avoir un chez soi primait sur tout le reste, ce pour plusieurs raisons.
Raison une: éviter le mal du pays.
Raison deux: savoir où aller en cas de séjour dans la ville.
Raison trois: Aslak affirmait cela, donc il avait raison. Cela suffisait en soi, bien que l'on puisse encore établir de nombreux autres avantages à posséder un pied-à-terre dans les endroits les plus importants du monde actuel. Après Rome, Paris et Londres entre autres, New-York se trouvait à son tour être un concentré de la culture occidentale, au point de l'incarner.
Et bien que l'alien soit au dessus de ces préoccupations purement midgardiennes, il devait avouer que sa vie passée sur Terre lui avait fait prendre goût à ce genre de petites choses. Posséder un logement ne lui semblait pas important, mais néanmoins sympathique.

Une fois cela fait, il n'eut rien d'autre à faire que d'aller se poser au milieu de Central Park, dans le froid et la neige afin de monter un petit stand et d'égayer les passants grâce à quelques tours de magie et de prestidigitation. Bien évidemment, sachant que son air sévère risquait de faire fuir de nombreuses personnes, l'Asgardien essayait d'être le plus détendu possible, ce qui n'était pas chose facile. De plus, le résultat n'était franchement pas probant, et effrayait davantage qu'il n'amadouait.
Malgré cela, une petite foule se réunit bien vite autour des artifices dont usait le vieil être, et quelques paires d'yeux brillants, d'enfants comme d'adultes, vinrent récompenser le (très) léger travail de Drake. Le spectacle dura encore quelques minutes avant que l'assemblée ne se disperse avec des hurlements de terreur, et que le vent ne vienne prendre sa place. Il se passait quelque chose.

Le voyageur des mondes délaissa vite son "espace de travail", se retourna et s'exclama de sa voix rauque, fortement marquée:

- Quoi encore ?

Le quoi en question était un splendide tigre blanc, davantage crème que blanc. Pourquoi les appelait-on tigres blancs alors qu'ils étaient plus crème et chocolat que blanc et noir ? Barf, les humains et leur manque de précision... Ce n'était plus ça qui ferait bondir Aslak. Il les connaissait comme s'il en était un. Enfin bref, le fait était qu'il se trouvait devant un magnifique spécimen aux dents particulièrement longues et aux griffes sûrement meurtri... Ooooooh... voilà pourquoi les midgardiens avaient fui. Après tout, cela faisait de solides preuves scientifiques pour avoir peur.

- Tu es bien beau, mister Stripes.

Si le vieil alien avait été seul, il aurait passé des heures à observer l'animal se promener dans Central Park. Sa cage n'avait sans doute pas suffit à le retenir, et le voilà désormais qui gambadait en plein espace public new-yorkais. Il semblait perdu... avait-il déjà vu l'extérieur du zoo ? Car, bien évidemment, ce devait être de là-bas qu'il venait. En toutes logiques... à moins que...

Un grognement de l'animal fit sortir de ses pensées l'Asgardien. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un, venait de modifier la situation de par son arrivée. Une jeune femme, âgée d'environ 60 ans, dirait Aslak, s'était immobilisée devant le tigre. Une inconsciente !!! Elle risquait de faire réagir violemment le fier félin, et de causer sa propre mort par la même occasion. John s'apprêtait à réagir pour empêcher cela quand une figure pas si inconnue que ça jaillit, portant à bout de bras son héroïsme. Dane Whitman. Le Chevalier Noir des temps passés. Ça pour une surprise. Il avait survécu, et avait pu revenir en son temps. Fantastique !!! C'était une très bonne chose que de le revoir en ces lieux. Peut-être parviendraient-ils à causer un peu ? Le maudit tenta ensuite de donner des conseils à la sexagénaire, afin de leur éviter un décès douloureux, et une transformation expresse en pâté pour chat. Pour gros chat, évidemment, et de luxe, il ne faudrait pas les vexer.

Le seul problème était que l'ancien combattant des Croisades avait dégainé son épée, et telle que s'en souvenait Aslak, il fallait éviter qu'il s'en serve. Le sang ne devait pas couler, surtout pas celui de ce superbe animal. L'âme du guerrier en serait entachée. Profitant de ce détournement de l'attention du tigre, l'Asgardien sortit trois ou quatre pétards, les alluma, et les envoya dans la neige, juste à côté du félin. Deux des mèches s'éteignirent, mais le bruit fut suffisant pour effrayer la bête, qui bondit sur place et recula vivement en observant le petit trou noirci où les petits accessoires avaient explosé.
S'avançant ensuite avec un grand sourire relativement dérangeant, les mains croisées dans le dos, le costume impeccable, le vieil alien se plaça à quelques pas du petit duo, et s'exprima enfin:

- Vous allez bien, ma'ame ? Et vous, monsieur Whitman ?

L'étrange accent écossais de Drake venait de nouveau de faire des siennes, mangeant inopinément le "d" du mot.
Avec un peu de chance, il serait compris du premier coup. Ou pas...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Empty

Darcy regarde l’homme avec des yeux comme des soucoupes. D’abord, le tigre blanc, puis l’homme en noir… La situation a quelque chose de franchement surréaliste.

- Ne bougez pas, a-t-il dit. Ne courez pas. Ne paniquez pas.

Non mais d’abord, il se prend pour qui, l’adjudant chef ? Darcy lui lance un regard torve, pas certaine à 100% de considérer son intervention comme positive. Son ton autoritaire lui rappelle Jude, son frère aîné, lequel semblait considérer que l’unique utilité de sa petite sœur était de lui préparer ses sandwichs – quoique, après que celle-ci ait “accidentellement” renversé la bouteille de tabasco dans son sandwich au pastrami, il lui avait fichu la paix sur ce point. Le taser commence à la démanger, même si elle réalise que s’en prendre à son sauveur ne serait pas stupide, mais aussi dangereux.

Toutefois, le regard de l’homme s’adoucit, et la désagréable ressemblance avec Jude disparaît aussitôt. L’homme en noir est venu à sa rescousse, s’interposant entre elle et un animal potentiellement mortel. La moindre des choses serait de montrer un peu de reconnaissance. S’ils survivent – et que Darcy s’en sort en un seul morceau –, elle lui offrira la fin de son café. Enfin, elle lui en paiera un autre, la reconnaissance a tout de même ses limites.

- Il irait plus vite que vous si vous couriez. Vous n'avez aucune chance de le battre à la course, ou au combat. Il va falloir crier, faire du bruit, lui envoyer quelque chose. Je le fixe, je le surveille : regardez autour s'il y a des pierres à lui envoyer. Faites-le. Maintenant.

Darcy regarde autour d’elle. Malheureusement, le parc tout entier disparaît sous un épais tapis blanc, et elle est prête à parier que si elle commence à farfouiller dans le sol, la bestiole en fera autant dans son dos. Sauf que si la jeune femme a des gants rouges, le tigre a quant à lui quatre batteries de griffes acérées comme des lames de rasoir. Soudain, l’homme ouvre sa veste, révélant une épée qui pourrait presque faire concurrence à Mia-Mia dans le genre arme-tape-à-l’œil-dont-on-se-demande-comment-son-porteur-arrive-à-la-bouger-sans-se-faire-un-tour-de-rein. Ses oreilles se mettent à bourdonner, et elle n’entend rien de ce qu’il lui dit, sauf la dernière phrase.

- Nous allons hurler ensemble, faire du bruit, et lui lancer ce que vous avez trouvé. Quand vous voulez.

Darcy lui lance un regard sceptique. A-t-elle l’air du genre à se mettre à beugler comme un cochon qu’on égorge ? Mais la proposition de l’homme lui donne d’une idée. Elle attrape subrepticement son Ipod dans la poche de son manteau, enlève les écouteurs, et s’apprête à  appuyer sur le bouton play. En tout cas jusqu'à ce qu’un individu d’un certain âge, vêtu d'un élégant costume, qui semble faire comme si la neige n’était pas en train de lui tomber dessus à gros flocons, n’intervienne à son tour, en lançant des pétards qui font reculer l’animal. Celui-ci s’approche et de s’adresse à Darcy et son compagnon avec un sourire carnassier qui n'a rien de rassurant. Sous le coup de la surprise, la jeune femme appuie sur le bouton Play. Elle n’est pas très fière quand la voix sirupeuse de Justin Timberlake sort de son Ipod :

- I’m bringing sexy back
Them other boys don’t know how to act
I think you're special, what's behind your back?
So turn around and I'll pick up the slack.


Mais bon, elle n’a jamais prétendu que ses goûts musicaux étaient irréprochables, non plus…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Empty



 ❝On ne tase pas les esquimaux!❞
Aslak Einarsson, Dane Whitman, Darcy Lewis & Lilwell Freyson





Lilwell commençait à s'ennuyer d'attendre sur ce banc. Le journal était certes très intéressant, notamment cet annonce concernant une nouvelle attraction du zoo du coin. Apparemment ils n'avaient rien trouvaient de mieux à faire que de mettre un tigre blanc en cage. Il espérait seulement que la pauvre bête était bien traitée! Son feeling avec les animaux refaisait surface à vitesse grand V lorsqu'il était question de maltraitance. Si il avait pu il aurait embarqué toutes ces pauvres bêtes et les aurait déposer sur une planète très éloigner pour qu'il puisse vivre loin de toutes ces fichues civilisations pas capables de comprendre à quel point elles ne méritaient pas de les avoir! D'ailleurs le tigre avait pas l'air d'apprécier le fait d'être derrière ces barreaux. Pas la peine d'être un demi elfe pour s'en rendre compte! Il se promis mentalement d'aller faire un tour au zoo pour vérifier que tout ce passait bien un peu plus tard dans la semaine. Pour l'instant il attendait. Il regarda sa montre, 13h moins une minute. Il allait soupirer lorsque des cris commencèrent à fuser depuis un peu plus loin dans le parc. Reposant les yeux sur le cadran de sa montre, il remarqua que celle-ci indiquait maintenant 13h. Il se leva, près à parier que c'était LE truc qu'il attendait depuis bien une heure. S'approchant lentement, n'ayant plus grand monde à éviter, il finit par reconnaître une voix familière. Des bruits dans la neige, lui indiquèrent que la personne en question n'était pas seule. Il arriva finalement sur la droite de l'endroit où se trouvaient Dane, parce que c'était lui, brandissant son épée, et d'une inconnue au bataillon, et face à ce qu'il reconnu comme étant Aslak? Il avait réussit à sortir d'Asgard! Enfin! Un sourire vint effleurer ses lèvres. Son regard se posa ensuite sur le pourquoi Dane avait sortit son épée. Un tigre blanc se tenait juste devant le trentenaire et la jeune femme, quelques petites brulures noires dans la neige juste sous son nez. Pas n'importe quel tigre d'ailleurs! LE tigre qu'il voulait allé visiter au zoo. Sortant de nul part de la musique vint titiller les oreilles du félin. Celui-ci n'avait apparemment pas les mêmes goûts musicaux que la brunette. Sans montrer de trace de peur, Lilwell s'approcha légèrement du félin, sans pour autant entrer dans son périmètre de sécurité. Il avait déjà vu des félins plus volumineux à Alfheim après tout et il avait appris deux ou trois chose en se confrontant à l'un deux, quelques décennies plus tôt, autant dire que son père n'avait pas vraiment apprécié que son fils joue les casse cou au point de risquer sa vie comme ça, et l'excuse comme quoi, le dit félin avait surement eu peur coincé dans cet arbre n'avait pas eu l'effet escompté, allez savoir pourquoi!

-Si j'étais vous, Mlle j'éteindrais cette musique... Est ce que l'un de vous pourrez appeler le numéro se trouvant sur l'annonce du zoo, page 3 s'il vous plait...

Il roula le journal et le lança en direction de Dane, gardant les yeux fixés sur ceux du félin qui s'était maintenant tourné vers lui. Lentement il sortit le pauvre sandwish qu'il avait acheté un peu plus tôt dans la matinée, celui-ci étant censé servir à combler son manque de petit déjeuner. Il le sortit de son emballage plastique et commença à lancer les pauvres tranches de jambon entre le tigre et lui même. Celui-ci sembla hésiter quelques minutes, fixant toujours Lilwell dans les yeux, les oreilles en arrière. Peut être était-ce le manque de peur ou d'agressivité du demi elfe, peut être était-ce la faim. Depuis combien de temps ce tigre était hors de sa cage d'ailleurs? Il n'avait pas regardé où se situait le zoo par rapport à Central Park, et puis comment était-il arrivé là surtout? Certes le paysage était blanc mais tout de même!! Finalement l'animal sembla oublier les autres personnes présentes et s'approcha des tranches de jambon, l'air de dire : tu me tends un piège je te mange! Loin de douter de cette affirmation, Lilwell le laissa faire tranquillement, espérant juste que le zoo réagirait assez vite, il n'avait pas non plus une boucherie dans son sac. Laissant le tigre grignoter ce qu'il restait de viande, il posa le reste du sandwish juste devant lui et commença à observer l'animal. Il avait l'air en bonne santé. Par contre le gars qui devait entretenir les griffes de l'animal avait fait un travail de sagouin, il avait presque l'impression que l'une d'entre elle était coupée beaucoup trop près de la partie nerveuse. L'ami à poils n'avaient vraiment pas du apprécier, il espérait que l'incompétent allait être viré! Le tigre termina la viande et s'approcha pour récupérer le reste du sandwish. Finalement la peur mise de côté, ce félin avait l'air d'avoir l'habitude de côtoyer des humains. Fallait juste pas se montrer agressif!Lentement, Lilwell leva sa main pour allé la poser sur la fourrure de l'animal. Celui-ci tiqua légèrement mais retourna à son encas déduisant que le demi elfe n'avait rien pour lui faire mal. Et accessoirement qu'il pourrait surement lui faire plus de dégâts si il avait envie. Pas comme l'autre avec son pique à brochette! Le demi-elfe caressa tranquillement l'animal puis finit par se rappeler qu'il avait un publique et tourna la tête vers eux un léger sourire posé sur ses lèvres, notamment lorsqu'il croisa le regard d'Aslak.

-Un problème ?







© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Dane Whitman
Dane Whitman
Feat : Luke Evans
Messages : 210
Race : Humain
Localisation : New-York
Emploi : Agent du S.H.I.E.L.D.


Feuille de personnage
Pouvoirs:
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Empty
Dane s'attend à devoir défendre Darcy avec sa lame, en veillant à ne pas blesser la magnifique créature animale devant lui ; autant par respect pour le tigre que pour ne pas salir un peu plus son âme, déjà malmenée par les multiples sacrifices réalisés pour sa survie dans le passé. Il s'attend à devoir user de son épée, encore et encore, et à protéger la jeune femme, qui doit lancer quelques pierres pour faire fuir la bête.
Bien sûr, rien de ce qu'il attend ne se réalise.

Alors que Darcy est en train de chercher comment se défendre, un nouveau joueur entre dans la partie. La surprise n'est pas un sentiment assez fort pour décrire ce que ressent Whitman en découvrant devant lui, à quelques mètres, l'Asgardien qui essaye de venir à leur secours.

"Aslak... ?"

Ses mots ne sont qu'un murmure, qu'un souffle. Son regard a glissé de l'animal vers le vieil homme, et de très nombreux souvenirs agressent son esprit. Des images de batailles, de combats, de situations catastrophiques sauvées à la dernière minute lui rappellent les quelques semaines passées au XIIe siècle en compagnie de celui qu'il n'hésite plus à appeler son ami. Ils ont été tellement proches qu'ils en sont venus à se confier, à révéler à l'autre le mystère de leurs passés.
Aslak sait que Dane vient du présent, Dane sait que Aslak vient d'Asgard. Ils se sont séparés par la force des choses, mais jamais le trentenaire n'aurait pensé revoir son vieux camarade de combat ici. Il ne peut empêcher un sourire de passer sur son visage, alors que son coeur bat soudainement un peu plus fort. Il n'a quasiment pas de proche en ce temps, mais il considère que cet homme en est un ; le retrouver lui fait extrêmement plaisir.

Mais il n'en oublie pas pour autant la crise à gérer.
Quand Darcy active son Ipod, Whitman se prépare à crier, à frapper au sol, à faire bouger sa lame pour faire fuir le tigre, mais une seconde arrivée surprise empêche à nouveau son plan d'être mis à exécution. Cela devient une habitude.

La voix familière de Lilwell Freyson se fait entendre, avec plus d'autorité que d'habitude. Le demi-elfe se précipite sur la zone de crise, et s'approche sans peur de l'animal en lui envoyant le journal.
Avec sa main droite, Dane s'empare des quelques feuilles de papier, et plonge son arme dans le sol gelé de Central Park. Par réflexe, il cherche la page citée par son ami, et acquiesce à ses paroles : il n'a pas tort. Ca devient aussi une habitude, mais c'est plus agréable.

Alors qu'il cherche dans une poche de son long manteau sombre son propre téléphone portable, dont le niveau de technologie ne cesse de le surprendre, il regarde du coin de l'oeil Lilwell amadouer la bête. Si Aslak est un ami hérité de son passage aux Croisades, Lilwell est un ami issu de son retour au présent. Il doit bien avouer que leur premier contact n'a pas été simple, mais il apprécie vraiment ses liens avec l'Asgardien, son premier contact positif à New York.

Whitman compose le numéro, attend quelques secondes avant d'entrer en communication avec les services du zoo.

"Oui bonjour, je vous appelle suite à l'article de journal concernant l'évasion du tigre."

...

"Très bien, j'attends."

Dane se tourne vers Darcy, Aslak et Lilwell en haussant les épaules.

"Ils me passent le service compétent."

...

"Euh, non... je ne veux pas vous proposer une solution contre le givre... je veux vous parler du tigre. Le tigre qui s'est échappé."

...

"Très bien... j'attends."

Le trentenaire pousse un long soupir et secoue la tête. Il déteste les musiques d'attente pré-enregistrées.

"Allo ? Je suis au service du tigre ?"

...

"Oui, le TIGRE... le tigre disparu."

...

"Oui, le tigre blanc... pourquoi, vous avez un autre tigre évadé ?!"

...

"Ne me parlez pas sur ce ton ! On se calme, hein ! Je vous appelle pour vous dire que j'ai retrouvé votre foutu tigre, alors vous devriez la fermer et..."

...

"... quoi ? Vous êtes sûr ?"

...

"Mais... euh... j'en ai un devant moi, là..."

...

"Oui, un vrai. A Central Park."

...

"Très... bien. Merci."

Dane raccroche, et offre un visage perturbé et perdu à ses camarades. Il reprend la parole, d'une voix très faible et quasiment blanche.

"Le zoo... ils arrivent. Vite. Mais... c'est pas leur tigre. Ils l'ont déjà rattrapé. C'est... un autre. Inconnu."
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!] Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

On ne tase pas les esquimaux ! [Darcy & La fine équipe!]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Web-série - Equipe Chronicles

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Avengers Now :: Central Park-