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 Un Nouveau Monde, une nouvelle raison d'être [pv Phillia]

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William Cooper
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Ancienne Base des Clandestins, sous-sol du Bronx.

William passa l’entrée camouflée et pénétra dans ce qui quelques jours plus tôt représentait le seul lieu où des dizaines de surhumains pouvaient encore se sentir libre. Il avait beau ne pas avoir passé plus de quelques mois dans ce lieu, certains souvenirs étaient déjà bien ancrés. Il se revoyait faire découvrir le lieu à Captain America. En repensant au frère d’armes, il ne pouvait s’empêcher de repenser aux évènements qui avaient eu lieu à peine quelques jours plus tôt.

Lorsqu’avec Phillia et les autres membres de l’expédition envoyée au Cube, ils étaient arrivés aux abords de la Maison-Blanche, il avait vu le lieu du pouvoir américain en grande partie détruit. Il avait beau ne pas être américain, voir ce lieu mythique ainsi dévasté lui pesait sur le cœur. Il avait ensuite appris que le cofondateur des clandestins avait pris une balle pour le président et était alors entre la vie et la mort. Lui-même avait un bras cassé, que des médecins bloquèrent avec une véritable attelle avant qu’il soit déporté vers l’hôpital le plus proche. Il était resté alité plusieurs jours, le temps que ses os se consolident et qu’il puisse bouger sans trop souffrir. Dès qu’il eut l’autorisation pour partir, il prit la direction de New York, il avait bien l’intention de quitter au plus vite Washington, il n’avait aucune envie de rester à la merci du gouvernement. Il avait beau savoir qu’il n’était plus pourchassé, les vieilles habitudes persistaient et il n’avait aucune confiance dans ce gouvernement qui encore quelques jours plus tôt était corrompu jusqu’à la moelle.

Ses espoirs de retrouver quelques anciens clandestins étaient morts à présent qu’il se retrouvait seul en ces lieux. Tous les clandestins avaient dû rentrer chez eux, pensant que maintenant que la loi contre les surhumains avait été abolie, il n’y avait plus de menaces. Mais William était bien placé pour savoir qu’une menace ne disparait jamais comme cela, elle ne fait que laisser la place à une bien plus terrifiante. Il repensa alors à cet homme qu’il avait affronté dans le Cube. Ce type était capable de contrôler la gravité et avait réussi à déjouer toutes les attaques lancées par William et ses alliés, même ceux de la déesse de la guerre Sif. Et savoir qu’un tel homme était avec Hydra, la nouvelle menace en vigueur, avait de quoi glacer le sang. Et même si William avait vu la prison s’effondrer sur Hall, il était persuadé que l’homme avait survécu, après tout ses pouvoirs lui permettaient de courber les lois de la physique, autrement dit il était surpuissant, voire même invincible.

C’est donc dans cet immense lieu qu’il vagabondait, seul. Il passa devant les avis de recherche qui concernait à l’époque les surhumains travaillant pour le gouvernement avec en tête Tony Stark. Aujourd’hui, en y réfléchissant posément, le représentant des récences n’avait jamais rien tenté contre son groupe, à croire qu’il cherchait même à les protéger, à sa manière. Comme quoi sa vision manichéenne du conflit qui avait déchiré les USA était erronée. Il se retourna alors vers l’immense table où il avait orchestré nombre de missions, il y déposa son sabre. En posant son regard sur la lame noire, il fut pris d’une soudaine angoisse, il revit la scène où il avait bien failli tuer l’ami de Phillia ou encore de tous les morts que cette lame avait provoqué… Non qu’il avait lui-même provoqué.

Il continua sa marche, laissant son arme derrière lui, allait-il encore en avoir besoin ? Il était las du combat, maintenant que le conflit était terminé, devait-il vraiment reprendre les armes pour affronter l’Hydra, qui se trouvait à présent à la tête de l’un des pays les plus puissants au monde ? Il avait assez combattu, il avait donné de sa personne dans un conflit, qui au final ne le concernait pas, ce n’était pas son pays. Et s’il s’était battu pour défendre les droits d’un pays qui n’était pas le sien, pouvait-il vraiment passer à côté d’un combat qui allait décider du prochain ordre mondial ?

Il rejoint le lieu de «détente» du QG, si autrefois, il n’avait pas eu vraiment le loisir de venir de détendre ici après une mission, aujourd’hui, c’est sur l’un des canapés, sortis d’une décharge à l’époque, qu’il s’assit. La mélancolie finit par l’assaillir. Qu’allait-il faire maintenant ? Allait-il reprendre sa vie d’avance ? Redevenir professeur dans cette université ? Retourné en Angleterre ? Non, il n’avait envie de rien de tout ça. Il allait avoir besoin de temps pour réfléchir à tout ça. La tête dans ses mains, il semblait seulement sentir le touché de ses doigts sur sa peau. Reculant quelque peu, ses yeux se posèrent sur ses mains, son regard semblait analyser chaque ligne représentée sur sa peau. Ses mains avaient pris des vies, les serres qu’il était capable de sortir, avaient ouvert bon nombre de gorges. Des morts qu’aujourd’hui il regrettait. Il en vint à maudire ses capacités hors du commun et l’homme qui lui avait fait ce don. Depuis le début Horus ne lui avait apporté que des ennuis. Parfois même certains jours, il avait prié le ciel pour que ses pouvoirs lui soient ôtés, et aujourd’hui plus que jamais. À présent, ses facultés lui étaient inutiles, il redevenait un homme du monde, il n’était plus un soldat de la liberté, il en avait assez de jouer ce rôle.


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Phillia Jenkins
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Après avoir réussi à tirer William du Cube pile avant qu'il ne s'effondre, Phillia n'avait plus trop suivi le cours des choses. Elle avait observé d'un regard vide la maison blanche à moitié détruite. L'adrénaline étant tombée, sa brûlure au bras l'avait à nouveau élancé et la fatigue ne lui avait permis que de lutter contre celle-ci.
Elle s'était alors laissé entraîner dans un hôpital pour se faire soigner avant que les X-mens ne vienne la chercher. Elle avait ensuite passé plusieurs jours sous les soins de Jean Grey. À final, sa blessure avait cessé de lui faire mal, quand elle ne forçait pas trop dessus, et elle pouvait se balader en toute liberté, le bras toutefois toujours bandé.

La jeune fille s'était alors aussitôt mise à la recherche de William. C'était devenu un réflexe habituel depuis plusieurs mois, elle détestait ne pas savoir où il était, ce qu'il faisait... Elle aurait aimé rester collée à lui tout le temps pour ne plus jamais le perdre de vue. Il fallait dire que son ami avait le don de disparaître pour réapparaître sans pouvoirs, ou alors avec des pouvoirs différents...
Si bien que cette fois-ci, elle était directement allée voir le professeur X pour qu'il l'aide à localiser William. La jeune fille était persuadée qu'il allait gentiment l'envoyer sur les roses, où lui dire que cela faisait partie des choses qu'elle devait faire elle-même. Il faut dire qu'il n'avait pas que ça a fait... Mais, à sa grande surprise, il trouva le temps de l'aider... L'espace d'une dizaine de minutes, il lui donna la ville où son ami se trouvait.

New York. C'était la première fois que Phillia y retournait depuis l'abandon de la loi sur le recensement. Cela faisait bizarre de ne plus avoir à cacher son visage. Mais, fidèle à ses habitudes, elle ne put s'empêcher de ne passer que par les ruelles peu fréquentées. Et puis malgré les lois, il y avait des habitudes que la population gardait farouchement. Et même si les mutants n'étaient plus hors-la-loi, les discriminations étaient toujours présentes.
Phillia n'eut pas à réfléchir longtemps pour savoir par où commencer pour trouver William. C'était un ancien professeur d'histoire, un nostalgique... Quel meilleur endroit que son ancien refuge qui n'avait à présent plus aucune raison d'être pour trouver son ami ? Celui-ci avait certainement été déserté après les événements récents... Et William y tenait tellement... Il était certainement passé.

Ayant rejoint les clandestins quelques semaines avant les évènements du Cube, elle connaissait l'entrée pour y parvenir. Voulant respecter presque religieusement cet endroit qui, même si elle n'y était pas resté suffisamment longtemps pour s'y attacher, avait énormément représenté, elle se fit silencieuse.
Comme elle s'y attendait, l'endroit avait été déserté par les clandestins. Le silence qui y régnait alors était peusant, même angoissant. Autrefois un symbole de refuge et d'espoir, ce n'était plus qu'un lieu abandonné et mort... Enfin... Seulement en partie abandonné. La jeune fille remarqua la silhouette de William assis sur un canapé à l'espace détente.

Elle sourit de voir à quel point elle avait vu juste. Elle commençait à vraiment bien le connaître, son William. Malgré tout, le regard de celui-ci fixant l'extrémité de ses doigts lui fendit le coeur. Il semblait... perdu... désespéré... seul... Mais ce n'était pas le cas, il n'était pas seul. Et elle allait le lui montrer.
En s'approchant doucement de lui, elle tomba sur son arme qu'il avait posée sur une table avant de s'en éloigner. Elle fit de même et posa son sabre à côté, produisant un son mat qui allait annoncer sa présence à William, s'il ne l'avait pas déjà remarqué. Elle s'éloigna et laissa son arme derrière elle. Elle n'était plus une guerrière, plus une mutante... Elle s'avançait vers lui en laissant tout ça de côté pour ne laisser que la femme et l'amie qu'elle était.

En arrivant à sa hauteur, sans un mot, elle s'assit à côté de lui et lui prit la main pour la serrer dans la sienne. Elle posa ensuite sa tête sur son épaule, voulant lui communiquer sa douceur et son affection dans ces gestes simples. Il semblait tellement avoir besoin de réconfort !! Elle ne leva les yeux sur lui pour lui parler que plusieurs minutes après.

- Comment va ton bras ? lui demanda-t-elle.

Elle voyait parfaitement qu'il n'allait pas bien, aussi n'insulta-t-elle pas son intelligence en lui demandant comment il allait. Elle préféra lui poser une question bien plus matériel. Car, après tout, à défaut d'aller bien moralement, elle espérait qu'il allait mieux physiquement.
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La vérité était telle qu'il n’était plus rien, dans un monde où héros et vilains étaient plus proches que jamais. Lui n’y avait plus sa place, il ne voulait plus combattre, il ne voulait plus prendre de vies. Il était las de ces conflits qui semblaient se répéter sans cesse. Le monde n’avait plus besoin de lui, New York pourrait se débrouiller sans lui. Après tout, il n’était qu’un héros parmi tant d’autres. Et encore, le mot héros ne semblait pas lui correspondre, après tout un héros ne tue pas de sang-froid un adversaire, un héros n’aide pas un peuple à se soulever contre son gouvernement, un héros n’abandonne pas les armes… Non, il était loin d’être un héros, il était juste un homme, un homme qui avait du sang sur les mains.

Il ne savait pas depuis combien de temps il était assis là seul, mais un son vint raisonner jusqu’à ses oreilles. Il n’était pas seul. Qui pouvait bien l’avoir rejoint ? Il n’eut pas longtemps à attendre la réponse, du coin de l’œil il vit la seule personne qu’il ne pensait pas revoir en ce lieu. Phillia représentait sans aucun doute tout ce pour quoi il s’était battu, mais la voir ici en cet instant précis le troublait. Que faisait-elle là ? Le cherchait-elle ? Il n’avait pas particulièrement fui sa présence, mais il était persuadé qu’elle ne serait pas venue le chercher ici. Même si elle avait fait partie des clandestins, William avait toujours pensé qu’au fond d’elle, elle ne se considérait pas comme telle. À moins que ce soit lui qui n’arrivait pas à la considérait comme une gardienne de la liberté. Il n’avait jamais accepté le fait qu’elle le rejoigne dans cette lutte, il voulait qu’elle reste en sécurité à l’institut Xavier. Elle était bien plus maligne que lui, ou du moins le connaissait-elle bien plus qu’il ne pensait.

Mais la présence de la jeune femme à ses côtés avait quelque chose d’apaisant. Elle lui rappelait pourquoi il s’était battu, il ne s’était pas battu pour lui-même, non, si la liberté des autres était son objectif officiel, au fond de lui il savait qu’il avait ça pour elle. Il ne voulait pas qu’elle vive cachée,  à devoir fuir une loi injuste. Lorsqu’elle lui prit la main, il sut qu’elle était là pour lui, il sut qu’il pouvait comptait sur elle. Il n’était pas seul… Il n’était plus seul… Il n’avait jamais été seul… Depuis le jour où il l’a rencontré. Il sentit sa tête venir de loger contre son épaule, une telle proximité provoqua chez lui une accélération de son rythme cardiaque. Avec tous les combats qu’il avait dû livrer, il n’avait jamais eu l’occasion de vraiment réfléchir à ce qu’il ressentait pour elle. Ils étaient vite devenus amis, mais pas seulement, dès lors il avait toujours pu compter sur elle et lorsqu’elle avait eu besoin de lui il avait toujours répondu à l’appel. Il était clair qu’ils étaient plus que des amis, mais il doutait encore des sentiments qu’il avait pour elle.

Lorsqu’elle s’inquiéta de l’état de son bras, il se redressa quelque peu, l’obligeant malencontreusement à bouger elle aussi. Il pivota afin de se retrouver face à elle et serra toujours la main de Phillia, il lui sourit.

« Mon bras va mieux, les médecins ont fait un excellent travail. »

Et comme pour accentuer ses dires, il resserra légèrement son emprise sur la jeune femme. Un tel rapprochement entre eux était rare, à vrai dire c’était même la première fois qu’un tel geste affectueux avait lieu. Il fallait avouer qu’il n’avait pas eu l’occasion de se retrouver dans de telles conditions. Un moment de calme comme celui-ci était des plus rares, et il fallait les chérir, car ils n’allaient plus être nombreux. Lorsque William posa son regard sur le visage de la jeune femme, il semblait redécouvrir tout ce qu’il avait un jour connu. Les yeux noisette qui le regardaient intensément semblaient lui faire oublier tous ses problèmes. Enfin presque.

Cette simple pensée fit rejaillir en lui tous les doutes et les craintes dans lesquels il se noyait quelques minutes plus tôt. Son regard s’assombrit, il ne voulait pas imposer cela à Phillia. Il ne voulait pas la blesser, il ne voulait pas la mêler à ses problèmes, il ne voulait pas insinuer ses propres doutes en elle. Il détourna le regard, lui lâcha la main et se leva. Il commença à marcher sans aucune direction précise, il se contentait d’avancer tout droit voulant mettre de la distance entre eux. Elle n’avait mérité ça, mais il voulait la garder au loin, pour sa propre sécurité. Dans son avancée, il croisa un pilier et mût par une colère froide à l’égard de ses propres doutes, il brisa ledit pilier en mille morceaux, s’aidant inconsciemment de ses pouvoirs. Semblant réaliser ce qu’il venait de faire, il recula de quelques pas et se laissa submerger par ses sentiments. Il se laissa tomber à genoux, les bras le long du corps, et le regard perdu semblant chercher dans le vide les réponses à ses questions.


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Phillia Jenkins
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Phillia lui rendit son sourire quand il lui assura que son bras allait mieux. C’était déjà ça… La santé physique était l’un des premier pas vers le bonheur. Son cœur gonfla quand elle le sentit serrer sa main dans la sienne. Elle se sentait à sa place, acceptée à ses côté… L’endroit où elle se sentait le plus en sécurité dans le monde entier.
Elle plongea son regard dans celui de William et s’y perdit. Elle l’avait senti s’apaiser à son contact, se rassurer… Elle-même avait l’impression que plus rien ne pouvait leur arriver quand ils étaient ensembles. Le temps pouvait s’arrêter, car elle y était, ça y est, l’endroit où elle avait toujours rêvé d’être.

En apprenant la vérité sur ses pouvoirs et son maître, elle s’était enfin sentit entière. Ces mystères sur elle l’avaient toujours rongé de l’intérieur. Tant de questions sans réponses l’avaient empêché d’aller de l’avant et elle s’était sentie libérée d’un poids. Mais William faisait bien plus que ça. Avec lui, elle se sentait Être.
Elle prenait enfin conscience de sa force, de ce qu’elle était vraiment et non de comment elle se voyait. Quand il la regardait, elle était imbattable, forte, vaillante… Plus rien ne pouvait l’arrêter. Elle n’était plus à la fois une ancienne délinquante, soit une fille, soit une mutante… Elle était Phillia. Une Femme. La Femme Sonique. Et elle commençait doucement à souhaiter plus, souhaiter devenir Sa femme…

Mais il rompit le contact. Phillia eut tout juste le temps d’apercevoir l’ombre grise assombrir à nouveau son regard avant qu’il ne tourna la tête et ne se lève pour s’éloigner d’elle. Sans dire un mot, sans expliquer son geste, il se mit à mettre de plus en plus de distance entre elle et lui. A renoncer l’affection qu’elle lui offrait.
La jeune fille fronça les sourcils. Où allait William ? Pourquoi partait-il à nouveau sans elle ? Pourquoi la rejetait-il ? Chaque pas qui les séparait serrait son cœur de plus en plus fort. S’était-elle imaginé des choses ? Avait-elle eut raison de se croire importante pour lui ? La simple idée de s’être berné d’illusions fit monter les larmes aux yeux de la jeune fille.

Toutefois, elle fut brusquement tirée de ses idées noires qui menaçaient de s’accumuler pour la submerger par un fracas violent et soudain. Phillia reporta à nouveau son regard vers William et se leva immédiatement, mue par ses réflexes combatifs. William… Il venait de faire s’écrouler un pilier, sûrement grâce à ses pouvoirs…
La jeune fille ne chercha plus à comprendre le pourquoi du comment de la situation. Peu importait pourquoi il s’éloignait d’elle, s’il voulait l’écarter… Elle avait été loin de lui l’espace de quelques secondes et le voilà qui tombait à genoux plus perdu que jamais après avoir détruit quelque chose.

- William ! l’appela-t-elle tout en se précipitant dans sa direction.

Elle se mit à son tour à genoux devant son ami. Sans lui demander son avis, elle prit ses mains pour vérifier s’il n’était pas blessé. Heureusement, il avait en effet utilisé ses pouvoirs et il n’avait rien du tout. Phillia poussa un soupir de soulagement. Mais son inquiétude ne diminua en rien, au contraire… Levant la tête vers son visage, elle fut aussitôt alarmée par son regard et le prit dans ses bras pour le serrer avec force.

- Reste avec moi, s’il te plait, ne pars pas… Ne me laisse pas seule… Reste là, avec moi, parle-moi !! Dis-moi ce qu’il ne va pas… Je t’en supplie William… Ne garde pas tout ça en toi !! Accroche-toi à moi… Tu le sais depuis tout ce temps non ? Je suis là pour toi comme tu es là pour moi…
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L’obscurité, voilà ce à quoi il pouvait prétendre. Il était un destructeur, et jamais il ne devrait pouvoir être heureux. Cette simple pensée revenait sans cesse dans son esprit. Il avait pris des vies et pour cela il méritait d’errer sans buts et sans attaches. Le remords était plus fort que tout. Il ne voulait pas l’emmener dans les ténèbres avec lui. Il devait s’amender pour ses fautes et il devait le faire seul. Il ne voulait pas la blesser en la laissant derrière lui, mais la garder à ses côtés risquait de lui faire bien plus de mal.

Il ne l’entendit même pas quand elle l’appela, ce ne fut que quand  il se retrouva dans ses bras qu’il prit conscience de la nouvelle proximité qu’avait emmenée Phillia.  Ce nouveau contact avec sa peau était tellement réconfortant, qu’il s’en voulut encore plus d’espérer encore pouvoir être avec elle. Il doutait qu’elle puisse comprendre ce qu’il ressentait, mais peut-être le laisserait-elle partir s’il lui expliquait?
Il se décolla légèrement d’elle, mais tenait toujours ses mains. Mais s’il le devait, il n’avait pas envie de briser ce contact. Et tout en plongeant son regard dans ses yeux noisette, il se détendit. Mais s’il avait envie de la prendre à nouveau dans ses bras, il ne pouvait pas, il devait lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Il devait tout lui dire.

« Toutes ces choses que j’ai faites. Toutes ses vies que j’ai prises. Je ne peux plus les supporter. Je vois encore chacun de leur visage, je revois le visage de cette mutante que nous avons affronté lors du retour de ton maître. Je me revois enfoncer mon sabre dans son corps. Je n’étais pas obligé de la tuer, et pourtant je l’ai fait. »

Il baissa les yeux, il ne voulait pas affronter son regard. Il ne savait pas ce qu’elle pensait de ses actes. À l’époque, il lui semblait encore qu’il s’agissait là de la bonne manière d’aborder les choses, faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger les clandestins et combattre cette loi anti-surhumain, quitte à tuer pour sa cause. Mais aujourd’hui, cette cause n’avait plus lieu d’être et il avait peur de ne pas pouvoir maitriser sa rage et sa soif de sang. Et plus que tout, il avait peur de la blesser.

« Je repense encore parfois au jour où tu m’as empêché de prendre la vie de James. Depuis je lutte, pour endiguer cette rage qui bouillonne en moi. Je ne veux plus prendre de vie… Je ne veux plus… Non, je ne peux plus prendre part à aucun combat. »

Son désir de ne plus combattre était mené par son désir de ne plus semer la mort. Il y avait pensé pendant son trajet jusqu’à New York. Cette nouvelle guerre qui s’annonçait n’était pas pour lui. Elle ne le concernait pas, il n’avait pas à y prendre part.

« J’aimerais rester là avec toi, mais j’ai peur... J’ai peur de ce que je pourrais te faire. Je ne veux pas te faire de mal. Je m’en voudrais toute ma vie s’il t’arrivait quelque chose et encore plus si c’est ma faute. »

C’est un regard plein de tendresse et de tristesse qu’il reposa sur le visage de Phillia. Il souhaitait plus que tout être avec elle, il se sentait bien en sa présence. Et même s’il ne savait pas ce qu’il ressentait pour elle exactement, il savait que c’était fort. Ce moment d’intimité entre eux lui laissait voir une possibilité, une possibilité qu’il n’avait jamais envisagée. Il afficha un léger sourire à cette pensée. Sourire qui fut immédiatement repoussé par ses sombres pensées. Il ne pouvait espérer ce genre de chose, alors qu’il ne savait pas de quoi il était capable. Il pouvait toujours espérer ne jamais lui faire de mal, mais l’espoir ne garantissait en aucun cas une quelconque sécurité.



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Phillia le laissa s’écarter d’elle, même si elle aurait préféré pouvoir le garder contre elle encore un peu plus longtemps. Elle n’avait qu’une envie, c’était d’apaiser sa peine en le serrant contre elle jusqu’à-ce qu’il retrouve à nouveau le sourire. Elle fut soulagée de voir qu’il ne lâcha pas sa main, de toute façon il n’y serait pas parvenu…
Elle l’écouta avec la plus grande attention, essayant d’être le plus neutre possible face à ses révélations. Elle s’était déjà doutée d’une grande partie de ce qui le tourmentait. Elle l’avait vu tuer, elle avait vu la rage qui l’habitait alors qu’il se battait et elle l’avait surveillé de près. Et maintenant il assumait ses actes…

La jeune fille ne savait pas tellement ce qu’il pouvait penser d’elle, mais elle fit l’effort de n’émettre aucun jugement. William agissait déjà comme un condamné. Face à ses crimes, il avait été l’accusé, le juge et le bourreau… Alors qu’elle droit avait-elle de l’accabler d’avantage ? Et puis, elle était son amie, elle était de son côté, elle l’avait toujours été.
Elle sourit presque en l’entendant ne plus souhaiter se battre. La dernière fois qu’il avait manifesté un tel souhait, il avait fini par se séparer d’Horus et était volontairement redevenu un simple civil… pour le regretter quelques jours après. Phillia savait qu’il était un héros dans l’âme. Même si le poids était lourd, il avait toujours voulu protéger les autres. Malgré son accablement, elle savait qu'il se relèverait au moindre appel au secours. C’était dans ses gènes…

Elle raffermit sa prise sur la main de son ami lorsqu’il se mit à parler de pourquoi il s'éloignait d’elle. Elle sentit son cœur battre la chamade dans sa poitrine et le rouge lui monter aux joues. Jamais encore quelqu’un n’avait manifesté le désir de ne pas lui faire de mal, et encore moins tout en souhaitant rester auprès d’elle. Et l’entendre de la bouche de William nourrissaient quelque chose au plus profond d’elle-même qui se réveillait à s’étirait comme un chat à chaque fois qu’elle entendait sa voix.
Doucement et sans mouvement brusque, Phillia prit la main de William, cette même main qui avait pris tant de vie, et la posa sur sa joue pour s’y frotter les yeux fermés. Jamais il ne lui fera de mal… Elle en était convaincue… Et elle savait aussi qu’elle ne condamnait pas le sang qu’il avait fait couler. William était suffisamment sage pour assumer la gravité de ses actes, il avait juste besoin d’aide pour rester sur la bonne voie. Et c’est pour ça qu’elle refusait de le laisser s’éloigner d’elle.

- Je connais ta rage, je l’ai vu brûler dans tes yeux alors que tu te battais. Mais je l’ai aussi vu s’envoler à chaque fois que tes yeux se posaient sur moi… William, penses-tu sérieusement que la rage qui t’habite puisse un jour se retourner contre moi sans raisons ? Tu ne me feras jamais de mal…

Elle décolla sa joue de sa main et y déposa un baiser contenant tout la tendresse qu’elle éprouvait pour l’homme à qui elle appartenait. Ce n’était pas que pour lui qu’elle ne voulait pas qu’il s’éloigne. Elle aussi elle voulait rester avec lui, sous sa protection. Il était d’une bienveillance qu’elle n’avait que trop peu connu et qu’elle savait en partie tourner vers elle. Et en même temps, il était son allié, un partenaire fort et partageant ses idéaux, même s’il était du genre à condamner bien plus rapidement qu’elle, y compris lui-même.
Elle ferma les yeux quand son esprit réalisa ce que son cœur savait depuis bien trop longtemps. Il était celui qu’il lui fallait. Il l'avait toujours été, c'était évident à présent. Et sans regarder une seule fois le visage de William, craignant de perdre le court de ses pensées si jamais elle devait lever les yeux vers lui. Elle se mit à caresser sa main captive entre les sienne, une certaine fascination dans le regard.

- Je veux pas que tu t’en ailles… Toutes les vies que tu as prises, personne ne peut les ramener. Mais tu ne pourras jamais te racheter en t’éloignant de ceux que tu aimes et en t’auto-flagellant. Il existe de bien meilleur manière pour que le poids qui pèse sur ton cœur s’apaise… lui dit-elle avant de finalement lever les yeux vers lui, elle mit ensuite sa propre main sur la joue le William pour la caresser du pouce avec douceur. Tu as pris des vies, William Cooper, tu as tué, tu as du sang sur les mains. continua-t-elle sans aucun rejet ni jugement dans la voix. Et si tu veux rattraper ça, la meilleure manière est de faire l’inverse. Au lieu de prendre des vies, sauves-en… Mais en aucun cas… Jamais… Tu m’entends ? Jamais je ne te pardonnerai si tu tentais de m’écarter…

Elle lui lança un regard déterminé. Oui, elle lui en voulait peut-être un peu d’avoir voulu la fuir. Elle se moquait de ses crimes, de ses meurtres, de cette rage qui de toute façon n’était pas la sienne… Il pouvait avoir coupé en deux des nouveaux-nés sous les yeux de leurs mères qu'elle n'en aurait pas tenu compte. L'affection qu'elle lui portait l'emportait sur la raison, et il se passait lui-même suffisamment sous l'échafaud.
Mais jamais elle ne lui pardonnerai s'il faisait preuve de lâcheté. S'il choisissait de fuir, de renoncer pour partir s'enfermer dans la solitude, elle lui en voudrait éternellement. La vie c'était un parcours d'obstacles composé d'une série d'épreuves qu'il nous fallait surmonter. Elle refusait qu'il baisse les bras et se laisse mourir. Il ne voulait plus se battre ? Soit... Elle le respectait. Mais hors de question qu'il la sorte de sa vie. Ce n'était pas du jeu. Malgré les risques, malgré ses craintes, cela en valait la peine, elle le savait.

- Je t'interdis de t'en aller... lui chuchota-t-elle en s'approchant un peu plus de son visage.
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Et si finalement cette lumière pouvait le sauver des ténèbres ?

Elle conduisit sa main jusqu’à son visage, là, il put sentir la douceur de sa joue. Ce geste voulait-il dire quelque chose ? Par-là, lui laissait-elle comprendre que jamais il ne pourrait lui faire de mal ? Il se délecta des quelques secondes durant lesquelles ses doigts reposaient sur sa peau si douce. Et comme pour balayer ce doute, elle lui affirma que jamais il ne pourrait lui faire de mal. Elle avait raison, à chaque fois que la rage l’envahissait, il lui suffisait de poser le regard sur la jeune femme pour qu’elle s’envole. Il en était conscient, mais avait semblé le refuser. Le fait que sa simple présence puisse avoir une telle emprise sur lui signifiait beaucoup.

C’est perdu dans ses pensées qu’il sentit le contact de leur peau se rompre, mais sa main toujours emprisonnée de celle de Phillia fut accompagnée jusqu’à la bouche de la jeune femme. Là, cette dernière y déposa un baiser.
Il semblait la redécouvrir, il percevait l’affection qu’elle semblait lui porter. Avait-il toujours été aveugle ou cette affection était telle nouvelle ? Ce geste fit naître de nouveaux doutes, de nouvelles questions. Que ressent-il vraiment pour elle ? Il lui avait avoué ne pas vouloir lui faire de mal, de vouloir la protéger. C’était la première fois qu’il avait ce genre pensé pour quelqu’un. Mais cela ne semblait pas nouveau. Déjà à l’époque quand elle avait rejoint les clandestins, il avait tout fait pour la protéger, bien plus que n’importe quels autres clandestins. Il avait pensé que c’était leur amitié qui le poussait à penser de cette manière, mais il était ami avec bons nombres d’anciens clandestins et jamais il n’avait voulu les garder à l’écart pour les protéger. Il se remémora leur première rencontre, puis tous les combats qu’ils menèrent côte à côte.

Il l’écouta sans dire mot. Les paroles de la jeune femme étaient dures, mais le son de sa voix était empli de tendresse. Tendresse qui fut accentuée quand elle posa sa propre main sur le visage de William. Elle avait raison, il ne pouvait se permettre de fuir. S’il voulait se racheter une conduite, il devait le faire de la bonne façon. Pas en prenant la fuite vers une soi-disant île de paix où il aurait été seul avec sa solitude à méditer sur ses actes. Non, il devait rester et aider le plus de monde possible. Comme elle disait au lieu de prendre des vies, ils devaient les sauver. Mais il devait trouver la bonne façon de le faire.
La rage d’Horus était là pour lui permettre de faire ceux qu’il n’aurait jamais faits autrement. La rage lui avait permis de tuer de sang-froid. Mais à présent, il devait trouver la force de faire fi de cette rage, de la repousser, de la détruire. Et Phillia représentait cette force. Elle semblait être la seule chose capable de calmer cette rage, il l’avait compris à présent. Il ne devait pas fuir cette rage, il devait l’affronter et pour cela, il allait devoir rester et se battre.

Fort d’une nouvelle détermination et d’une nouvelle raison d’être, il savait ce qui lui restait à faire. Jamais il n’oublierait les vies qu’il avait prise, non jamais, mais il pouvait leur rendre hommage. Il pouvait se battre pour elles. Plus jamais il ne causerait la mort. Un serment puissant, mais dur à respecter. Mais il savait qu’il y arriverait, il y arriverait grâce à elle.
Son regard croisa à nouveau celui de Phillia, leur visage n’était qu’à quelques dizaines de centimètres l’un de l’autre. William réduisit encore cet espace, et c’est presque dans un murmure qu’il prononça ces quelques mots. Des mots emplis d’une tendresse et d’une détermination qui n’avait plus rien à voir avec la détresse dont il faisait preuve précédemment.

« Jamais je ne partirais. Tu as raison, j’ai pris des vies et je ne me le pardonnerais sans doute jamais, elles resteront à jamais gravées dans ma mémoire. Mais je dois aller de l’avant, ne pas me morfondre sur mes actes passés. »

Il laissa planer quelques instants de silence. Il prit à nouveau les mains de Phillia dans les siennes et sourit.

« Chercher à t’écarter a été l’une de mes plus grosses erreurs. Je pensais qu’être seul m’apporterait ce dont j'avais besoin, mais c’est toi qui as répondu à ces attentes. J’aurais dû t’écouter quand tu disais que tu serais là en cas de besoin. Tu avais raison. »

Il avait une folle envie de dire ce qu’il avait sur le cœur, mais c’était trop tôt. Ces sentiments qu’il ressentait étaient trop jeunes pour pouvoir en faire étalage, il avait peur qu’ils s’évaporent à peine les aurait-il dit à haute voix. Pour le moment, il n’avait besoin que d’une seule chose : être en sa compagnie.
Et à l’image des deux lames qui reposaient l’une à côté de l’autre à quelques pas de là, tous deux ne bougeaient pas. William se sentait à nouveau entier. Était-ce parce qu’elle était là, ou bien est-ce toutes ces révélations qui lui donnaient ce sentiment ?
Il avait encore une chose à faire. Ses pensées se portèrent sur la lame noire qui reposait non loin. Jamais il ne la brandirait à nouveau, mais il ne pouvait s’en débarrasser, elle était le symbole de sa vie passée, présente et future. Il savait qu’un jour, il en aurait à nouveau besoin, mais jusqu’à ce jour il refusait de s'en servir. Mais ce n’était pas le moment de se préoccuper de cela, l’instant présent appartenait à Phillia et à elle seule.



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Phillia Jenkins
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Les paroles de William balayèrent les doutes et les craintes de Phillia dans une vague de soulagement. Elle avait réussi, elle y était parvenue, il l'avait écouté. L'espace de quelques minutes, elle avait cru le perdre, le voir s'éloigner sans qu'elle ne puisse rien faire pour l'en dissuader. Elle lui sourit doucement, reconnaissante de l'importance qu'il avait accordé à ses paroles, la confiance qu'il plaçait en elle était importante pour la jeune fille... très importante.
Elle se sentit rosir à nouveau quand il reconnu que sa présence à ses côtés lui apportait ce dont il avait besoin. Comment en étaient-ils arrivés à en devenir aussi dépendant l'un de l'autre pour tenir le coup ? D'alliés opportuns, ils étaient devenus des partenaires indissociable pour réussir... La jeune fille n'avait rien vu venir, c'était devenu comme ça, d'un coup...

Elle sentit son cœur battre la chamade en réalisant qu'elle pouvait presque sentir son souffle sur son visage. Comme leur relation, cette proximité était venue naturellement. Et maintenant qu'elle y était, elle était effrayée. Elle avait l'impression que tout pouvait s'envoler si elle faisait un seul geste, que tout pouvait s'effondrer comme un château de carte. Elle avait peur qu'assumer cette nouvelle proximité réduirait toute leur complicité à néant.
Ses yeux fixèrent les lèvres de son ami alors qu'il était perdu dans ses pensées et dans sa nouvelle résolution. Elle se vit rapidement s'en emparer et cette idée se transforma rapidement en désir. Le rouge acheva de monter à ses joues. Il n'était pas la première personne qu'elle souhaitait embrasser, loin de là. Mais c'était William, le fort et réservé William... Qui sait ce qu'il pouvait penser d'elle ?! Il gardait tellement de choses pour lui...

Aussi, malgré son envie d'aller plus loin, tellement plus loin, dans son intimité avec William, Phillia se força à reprendre une respiration normale. Elle l'avait trouvé perdu dans ce repère, sur le point de renoncer à tout. Et elle était parvenue à lui redonner l'espoir et le sourire. Pour le moment, il ne valait mieux pas trop l'encombrer.
Elle-même réalisait depuis peu de temps tout ce que sa proximité avec William représentait, elle avait du mal à s'y faire, il lui fallait réexaminer tout ça plus tard, une fois seule. Car quand elle se lancerai définitivement, si elle devait tenter une quelconque relation avec William, elle devait être sûre. Elle ne voulait rien gâcher, pas avec lui, avec William...

Elle finit par lui rendre son sourire et, pour cacher son chamboulement, le prit dans ses bras. Elle enfouit son visage dans son cou et respira son odeur. Cela ne calma en rien les battements de son cœur, au contraire, mais cela lui faisait du bien. Son sourire s'élargit et elle ferma les yeux. S'il voulait vraiment rester à ses côtés, elle pouvait rester comme ça, contre lui, pour l'éternité...

- Je t'aime beaucoup, William, tu sais ?

Ce n'était pas l'exacte vérité, elle l'aimait plus que beaucoup, elle en était presque sûre. Mais elle n'osait pas encore s'engager dans une voie qui demandait un tel don de soi... Son cœur tendait vers William, mais elle était encore trop effrayée de se voir rejetée pour le lui donner. Quand elle osera enfin le faire, elle voudra être sûre d'avoir le sien en échange.
Elle le lâcha enfin et le fixa un moment dans les yeux avant de hausser légèrement les épaules et de se relever. Une fois debout, elle regarda une nouvelle fois l'ancienne planque des héros clandestins. Un lieu qui n'avait à présent plus de raison d'être et avait été laissé à l'abandon... Il représentait la fin d'une époque...

- J'ai toujours trouvé cet endroit triste à mourir, tu sais... lui dit-elle soudain. On devrait y ajouter des plantes vertes, histoire d'égayer un peu les lieux. Qui sait ? Peut-être qu'il sera à nouveau utile un jour...

Elle sourit et tendit la main à William pour l'aider à se relever. La voilà qui se mettait à parler comme James, par énigmes et suppositions... Son divin avait vraiment une des plus mauvaise influence sur elle !! C'était plus possible...
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Phillia au creux de ses bras, William était apaisé. Son esprit à présent serein et éloigné d’une quelconque souffrance, il pouvait enfin penser à l’avenir. Certes, il n’oublierait jamais ses erreurs et son fardeau, mais il était enfin libéré de l’obscurité qui l’avait atteint.
Les mots qui furent prononcés par Phillia le touchèrent profondément. Il ne savait pas vraiment ce qu’ils pouvaient vouloir dire, lui-même étant emplit de doutes vis-à-vis de leur relation. Il ne pouvait que se poser des questions sur la signification de ces quelques mots. Et que pouvait-il répondre à cela ? Pouvait-il réellement répondre qu’il l’aimait aussi sans que ces paroles soient mal interprétées, encore aurait-il fallu que lui-même connaisse la bonne interprétation.

*Moi aussi je t’aime beaucoup.*

« Je sais. »

Ses paroles ne suivirent pas ses pensées. Il ne semblait pas capable de prononcer à haute voix ce qu’il pensait. Cela était-il dû à ses propres doutes ? Il n’en savait rien. Mais ses gestes trahirent ses pensées quand il serra un peu plus fermement le corps de Phillia. Instinctivement, il avait voulu se rapprocher encore plus de la jeune femme.
Leur étreinte finie, ils se retrouvèrent face à face, William put à nouveau observer le regard de son amie et un sourire vient naturellement se poser sur son visage. Puis ils se levèrent ensemble et l'atmosphère changea
tout à coup, prenant un air plus détaché, moins sérieux, Phillia lui fit une réflexion intéressante sur ce lieu.

Il lâcha la main de son amie et s’avança lentement dans l’ancien QG. Un sourire aux lèvres, William commençait à entrapercevoir une perspective à laquelle il n’avait jamais pensé. Il n’avait nulle part où aller. Ayant vécu plusieurs mois en ce lieu, son appartement dans le Queens avait été réquisitionné par le gouvernement quand William était devenu un hors là lois. Il n’avait plus de travail et doutait de pouvoir récupérer son poste de professeur à l’université. Non, à présent il semblait voir de nouvelles possibilités. Ce lieu allait continuer à vivre, au fond de lui il refusait d’abandonner un tel potentiel. Les alliances créées au cours des derniers mois allaient pouvoir lui rendre un dernier service. Il allait transformer ce lieu. Il se voyait bien vivre dans l’ancien QG des clandestins. Certes, cela allait demander une rénovation complète, mais la nostalgie, qui régnait en ce lieu, avait quelque chose d’apaisant. Mais il était loin de se douter que quelques mois plus tard, ce lieu deviendrait certes un lieu de vie, mais également un centre d’opération pour ses propres activités de justicier.

« Tu ne penses pas si bien dire. »

Il resta énigmatique sur ses paroles ne parlant pas de son nouveau projet à Phillia, c’était trop tôt. Mais le sourire qu’il arborait voulait tout dire.
Puis sans un mot il se déplaça jusqu’à la table où était posé leur arme, il attrapa la lame de Phillia et toujours son sourire aux lèvres, il la lui lança.

« Viens, on a une ville à défendre. »

Et alors qu’il s’apprêtait à prendre en main la lame noire, il stoppa son mouvement juste au-dessus de la poignée de l’arme et décida de la laisser là où elle était. Il finit par quitter l’ancien QG des clandestins en quête d’un but à défendre.



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